La Floride 12.11 – 01.2012

Info : essence – 3$-3.50$/gallon soit 0.73-0.86CHF/ litre, péages d’autoroutes, utilisés les coupons de réduction pour les hôtels allant jusqu’à 40% moins cher, on trouve des GPS « Garmin » pour 90$ dans les grandes surfaces, incroyable le port du casque en moto n’est pas obligatoire en Floride, les magasins sont ouvert 7j/7 dont certains 24h/24 

Une fois n’est pas coutume, c’est en touriste qu’on s’envole pour la Floride. Après une quinzaine d’heures de vol, escale comprise, nous sommes déjà en ville de Miami derrière le volant d’une voiture de location, avec un œil sur le GPS pour suivre la direction de Miami Beach. Il ne fait pas trop chaud, la circulation est fluide. Sans le chercher, on se retrouve à South Beach, la zone la plus visitée, avec ses plages et ses hôtels Art Déco. Sur l’Ocean Drive, la croisette de Miami, le luxe est partout.
Sur cette avenue, de nombreux touristes posent pour la photo souvenir devant la résidence floridienne de Gianni Versace où il fut assassiné en 1997.
Déjà le soleil s’éteint, la nuit commence à tomber sur cette ville merveilleusement illuminée. Bientôt la fatigue et la faim se manifestent sans doute dû au décalage qui nous prolonge la journée de 6 heures. Il est temps de chercher notre hôtel.
On passera 2 jours à Miami avant de prendre la direction du sud pour les Key, un archipel de nombreux îlots qui se succèdent sur plus de 110 miles (177 kms) pour terminer par l’île la plus importante: Key West.

Le soleil dans les yeux, on a le sentiment de rouler sur la mer turquoise parfois à l’infini. Au total 42 ponts dont l’un des plus long du monde, seront nécessaire pour parvenir à cette petite ville au charme particulier avec ses maisons en bois de style caraïbe donnant sur des jardins tropicaux. Elle ne grandira plus car les nouvelles constructions y sont interdites. Sur la rive, une borne géante à été installée pour indiquer le point le plus au sud des USA. Nous sommes à seulement 90 miles de Cuba.

Sans autre solution, on fera la route en sens inverse pour arriver dans les Everglades National Park, un marais, vieux de 8000 ans, ou le seul engins capable de se déplacer dans cet nature sauvage est l’airboat. Un bateau à fond plat propulsé par une hélice d’avion capable de glisser aussi sur les surfaces de boues. Ces marais sont peuplés par une faune diverse. On n’y voit des pélicans, des flamants roses, beaucoup d’alligators, de pumas et aussi de pythons.

Sous un soleil généreux, on poursuit notre route sur la Côte du Golf du Mexique en traversant Naples connut pour sa grande concentration, bien visible, de richissimes retraités. Étonnamment les distances sont relativement courtes pour rejoindre St-Pete. (abréviation de Saint-Petersbourg). On restera aussi quelques jours à Tampa dans la famille de Valérie que l’on salue et remercions pour leur accueil.


On quitte la côte en empruntant la 19, plus rapide jusqu’à Greenville, puis Tallahassee capitale de la Floride, située au nord en frontière avec la Géorgie. La raison de cet accélération est que nous avons décidé de passer Noël en Louisiane à la Nouvelle Orléans. Sur l’autoroute A8 (gratuite), il nous faudra une petite journée, avec un passage sur l’État de l’Alabama et du Mississippi, pour rejoindre le French Quarter de la New Orleans. Sous une météo un peu grise on découvre une agréable ville avec un mélange d’architecture. A pieds, on se balade dans le célèbre quartier. Quelques rues portent des noms Français comme Toulouse Street, Chartres Street rappelant la courte période française (1699 – 1762). Sur les trottoirs, abrités par des balcons en fer forgé, on visite les petits commerces installés côte à côte avant de savourer une bière locale dans un des nombreux bars dominés par la bonne musique d’un orchestre de jazz. Dans certains autres quartiers de la ville, les dégâts de Katrina, cet ouragan de 2005, sont encore perceptibles.
On est le 25 décembre. C’est dans un hôtel à la vue imprenable sur la ville illuminée que nous passerons simplement Noël.

Cinq jours plus tard on reprend la direction de la Floride jusqu’à Pensacola pour longer la côte nord du Golf du Mexique. Cette côte oubliée, comme on peut le lire dans certain guide local, à su garder de belles plages sauvages au sable blanc comme la neige. Apalachicola, petite bourgade historique de 2500 habitans à l’atmosphère nonchalant, est réputée pour sa baie dont les eaux sont riches en huitres et parmi les plus productives du pays. Ce sont des huitres sauvages couverte de vase, vendu en vrac qu’il faut préalablement laver avant l’ouverture, au prix de 8$ les 5 douzaines. Bonnes, mais sans plus.

On quitte le Golf pour venir sur la côte de l’Atlantique, vivre quelque jours à St Augustine. Situé à 50 miles de Jacksonville. St Augustine qui se dit être la plus veille ville des États Unis, est une agréable ville aux allures européennes avec son ancienne fortification, sa route piétonne pavée, ses musées et un centre historique, rare aux States.

On longe la côte Atlantique jusqu’à Daytona Beach, connue et réputée pour son circuit automobile, un des plus célèbre des État Unis que l’on visite sans étonnement. En fait, tout a commencé en 1902 lorsqu’un record de vitesse de 109 km/h fut établi sur la plage. Aujourd’hui pour suivre la tradition, en fonction des marées, on peut rouler sur cette même plage de sable dur parfaitement plate, à une vitesse limitée à 16 km/h. Belle sensation!

On reprend la route pour un autre centre mythique. Le Cape Canaveral (Kennedy Space Center). C’est l’histoire de la conquête spatiale depuis les année 1960 exposée en grandeur nature à l’endroit même ou à lieu, actuellement, les tirs d’une dizaines d’engins par année. Déplacé en car dans cet immense site, classé parc naturel, on visite un certain nombres d’attractions intéressantes. Simulateur de lancement, films en 3D, etc.

A une demi-heure de voiture du célèbre centre, on ne va pas se priver d’une pause de deux nuits à Cocoa Beach la station Balnéaire réputée pour ses plages et, où regorge motels, restos et boutiques de surf. Les plages se succèdent jusqu’à Miami, mais malheureusement pas souvent accessibles. Beaucoup de ports privés.

On terminera la boucle par la Gold Coast avec Fort Lauderdale, appelé aussi la Venise de l’Amérique. Ce n’est que par curiosité qu’il faut voir ce lieu avec ses canaux creusés pour garer son yacht, le plus haut, le plus luxueux devant sa villa. Fort Lauderdale est devenu le symbole de la réussite à l’Américaine. Peut-être pas pour tous, à voir les – For Sale – accrochés en guise de pavillon.
Il nous reste encore quelques jours pour profiter de la douceur du climat avec un passage obligatoire dans les 3 Malls installés vers Miami. Ces temples de fringues, ces méga grandes surfaces d’outlets qui compte plus de 350 magasins chacun offrent des rabais de 75% aux vêtements griffés.

Notre dernier couché de soleil florentin s’approche. Le mois à trop rapidement passé mais nous a donné le temps de faire le tour de la Floride, avec un crochet en Louisiane.
5’000 km s’est ajouté au compteur de la Dodge sans problème de circulation.

A bientôt pour des nouvelles destinations. Les fraval


 


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