Entre deux voyages, j’ai trouvé le temps de tenir une ancienne promesse:
Marcher 320kms sur le chemin de Compostelle en 2 semaines…
N’étant pas un grand marcheur, avec un sac à dos trop lourd comme tous bagages, je suis satisfait d’avoir relié Le Puy en Velay à Figeac par le sentier GR65 puis par la variante du GR6 jusqu’à Racamadour.. Ce n’est pas une performance comparé aux pèlerins qui réalisent 1600kms jusqu’à Santiago en Espagne.
Ce chemin chargé d’histoire, m’attirait depuis longtemps. Plus physique que je ne l’imaginais, j’ai tout de même profité des différents paysages: La Margeride, avec ses massifs aux formes douces, situé entre Haut Allier et les Cévennes, le plateau de l’Aubrac à 1200m, rude avec ses murets de pierres sèches partagé entre la Lozère, l’Aveyron et le Cantal. La découverte de Conques, cette petite ville restera un souvenir. Puis la marche sur le GR6 dans le profond canyon de l’Alzou menant à Rocamadour m’aura également émerveillé.
Au fil du chemin, dans les efforts physiques, une petite bande de copains marcheurs s’est rapidement formée. Le soir, malgré la fatigue et les ampoules aux pieds, nous n’étions pas les plus disciplinés autour de la table. C’était avec bon appétit que l’on savourait les spécialités culinaires locales comme l’aligot, la truffade, sans entrer dans le détail des fromages et du vin servit à volonté qui faisait notre bonheur.
Pourquoi ce chemin? Comme toujours par défit avec aussi un bel exercice physique. Ce retour aux valeurs simples permet de réfléchir aux choses que l’on négligent dans notre vie quotidienne.
Enfin cela restera de bons souvenirs que j’ai partagé avec Régis, Hervé, Marc-Olivier et les lyonnais Claude et Daniel.
La vie est une aventure, ose-la. (Mère Térésa)
