Le retour août 2011

par la Russie / Ukraine / Roumanie / Hongrie et l’Autriche

On se retrouve en Russie dans la république de l’Altaï. Magnifique chaine de Montagne que l’on découvre en longeant rivières et torrents avec aussi des passages de cols de 1500m d’altitude. Le soleil joue à cache cache ce qui ne découragent pas les nombreux vacanciers Russes. Sur les routes, c’est un peu la bousculade, de nombreuses Lada écrasées sous le poids des bagages sont pressées d’arriver à destination. Déjà des centaines de tentes sont plantées côte à côte au bord de l’eau sans aucune interdiction. Un peu comme eux, on profitera de cette liberté, qui permet de savourer la nature simplement.
Jusqu’à Ufa, on reprend la même route utilisée pour l’aller, avec cette fois le beau temps ce qui nous permet de profiter de la campagne pour nos bivouacs.
Puis, direction Samara, le sud de la Russie, sur les bord de la Volga. C’est à une centaine de kms de cette ville que l’usine automobile VAZ, plus connue sous le nom de LADA, fut construite en 1966 .
Pour se rendre à Volgograd on choisira l’ancienne route touristique qui longe la Volga côté EST. Sur les côtés de la chaussée les pastèques et les melons sont vendus par centaines. Dans les anciens villages à moitié désertés, on trouve des pompes à eau fatiguées par les années, pour remplir nos réservoirs. La route est souvent en mauvais état avec des passages poussiéreux semblables à ceux que nous avons connut en Mongolie. Puis, coupée par le Fleuve, il faudra attendre 3 heures sur l’unique ferry pour traverser la centaines de mètres qui séparent les deux rives.
On fera une brève visite de Volgograd (1 mio d’habitants). Dans cette ville rendue tristement célèbre par la fameuse Bataille de Stalingrad, on s’accordera un repas bien mérité dans les guinguettes installées sur les bords de la Volga.
Dans la région de Rostov, après les longues distances dans les terres, on espérait trouver la plage rêvée sur les bords de la Mer d’Azov. Hélas! Nous sommes toujours en Russie et les accès de mer ne sont possibles que par des centres de vacances fermés par de grands portails datant de l’époque soviétique.

Passé la frontière de l’Ukraine, les bords de mer d’Azov deviennent plus agréables. Sur les routes, on profitera sans limite des pastèques et melons toujours et encore vendus dans les même conditions.
On roule sur la presqu’île de la Crimée et sans trop s’en rendre compte, on arrive sur les bords de la mer noire. C’est un peu la côte d’Azur Ukrainienne. Malgré son nom, le bleu est dominant. Avec une eau translucide et des plages de galets ou de sable les touristes sont au rendez-vous.
Sans aucun interdit, avec un matériel rudimentaire, les Ukrainiens profitent d’une liberté que nous avons perdu en Europe pour camper en pleine nature. La région est belle, la température est agréable, on y séjournera une semaine.

On reprend la route pour prendre la direction de la Roumanie en contournant la Moldavie par le nord. Vers Kherson, sur un stop de routiers, on fera la connaissance d’une famille Française, Florence, Pascal et l’adorable Léo, à bord d’un Patrol, également sur le chemin du retour de Mongolie (www.Globepisteur.com). On passera 8 jours ensemble sur les routes avec de beaux de bivouacs autour des BBQ bien arrosés et des visites de vestiges comme celui de Kamjanec-Podil’skyj avec un bivouac inoubliable dans les ruines du château ou encore Chotyn en Ukraine et en Roumanie à Sighisoara la citadelle médiévale avec la maison natale de Dracula, (Vlad Ţepeş né en 1431). Tous les bons moments ont une fin, pour une raison de timing, chacun devra reprendre sa route.

Notre chemin nous conduira en Hongrie. A Budapest, sous le ciel bleu on flânera dans cette agréable capitale située sur les bords du Danube considérée comme l’un des des plus belles plus belles villes d’ Europe.

L’ Autriche est proche on restera 3 jours à Vienne pour profiter de cette ville au style tellement variée, panachée entre l’ancien et moderne. Pour marquer la fin de notre belle aventure Mongolienne, on passera de sympathiques soirées sur les terrasses des cafés de la vielle ville sans négliger le Naschmarkt réputé pour y manger la nourriture du monde entier. On quittera l’Autriche par la vallée du Danube avant de retrouver une Suisse ensoleillée.

Notre aventure de 23’000 km fut un véritable bonheur qui s’est déroulée sans incidents majeurs.

A bientôt. Les fraval.

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