Nous sommes arrivés à TANGER sur une mer un peu agitée mais sans soucis. Le soleil était au rendez-vous avec 17° au thermomètre. Par la route côtière nous prenons la direction de RABAT (1.7 million d’habitants) pour faire les visas à l’ambassade de MAURITANIE. A savoir, il n’est plus possible de les demander à la frontière comme dans le passé. Nous avons attendu 2jours et demi pour les obtenir ce qui nous à donné le temps de nous balader dans la médina de la capitale.
C’est à El Jadida que nous passerons le cap de la nouvelle année. Toujours sur la route côtière, on se rendra à Essaouira pour y passer la nuit. Cette petite Médina nous avait fascinées il y a une dizaine d’année, ce qui n’est plus le cas actuellement. Les dizaines milliers de touristes qui débarquent quotidiennement avec ses nombreux nouveaux quartiers bétonnés, souvent de mauvais goût, ont changé le cachet de cette petite ville d’autrefois.
On profitera d’une grande surface d’Agadir (ville complètement détruite par le séisme de 1960), pour un grand ravitaillement. C’est aussi l’endroit qui nous permettra de retrouver enfin nos Tong. Avant Tan-Tan, à notre étonnement, on bivouaquera en pleine nature avec une température de 4° au petit matin.
On change de décors avec cette fois une véritable nature marocaine. Sur une route plus étroite avec un bon revêtement on roulera jusqu’à la frontière de La Mauritanie. Passé la limite du Sahara occidental, la route est longue et serait monotone sans les kilomètres de falaises sur lesquelles on se posera pour des bivouacs de rêves.
Après 2’500 kms de routes côtières on arrive à la douane Maroc – Mauritanie que l’on passera sans difficultés et assez rapidement.
Contrairement aux infos qui circulent concernant la piste du No man’s land, certes en mauvais état sur 3 kms, mais se pratique sans problèmes. Depuis le poste frontière mauritanien, la route est goudronnée.
À la frontière de Guergarat (sud du Sahara Occidental), pour notre retour d’Afrique de l’ouest, le bus sera contrôlé par scanner puis fouillé par 3 policiers pour un contrôle manuel, comme les douaniers marocains l’appellent. Enfin et heureusement, le chien des stup trop vieux et trop bien nourrit, n’arrivera pas à grimper dans le véhicule un peu haut pour lui. Cela prendra 3 heures de zèle à des fonctionnaires incapables d’utiliser du matériel hi-tech.