Le Mali – janvier 2011

Le passage de la frontière du Mali, se passera dans la bonne humeur et gratuitement. Pour ne pas être limité dans la duré du séjour, on utilisera le carnet de passage en douane, très reconnu au Mali.
Après une bonne journée sur une excellente route, un peu monotone, nous passerons notre première nuit en brousse vers une plantation de plantes médicinales abandonnée. C’est le calme et silence total, on sera réveillé par le chant des oiseaux.
À Bamako, on séjournera quelques jours pour faire les visas du Burkina Fasso (CHF 140.- par pers) puis prendre un peu de repos au Campement Kangaba situé à 10 km de Bamako dans la nature. Campement à recommander, aussi très adapté pour une pause lessive et bricolage et peu de touristes cette année.
Plus tard, on prendra la direction du pays Dogon, cette fierté du Mali, situé entre Bandiagara et Bankass jusqu’à Douentza pour le nord.
Lonely planet souligne que le pays Dogon fait immanquablement partie des fameux dix endroits au monde qu’il faut voir avant de mourir
Durant 3 jours, nous roulerons sur cette longue falaise de plus de 80 kms dans des endroits extraordinaires en découvrant des petits villages aux cahuttes de terre construites dans les éboulis se confondant avec le décor naturel. Nous sillonnerons ce lieu magique, sur 250 Kms de piste difficile par erreur. Sur des rochers et des sentiers de mules avant de descendre dans la plaine pour profiter enfin des derniers 60 kms pistes de sable très agréable cette fois jusqu’à Koro, la frontière du Burkina.
On se souviendra de nos merveilleux bivouacs parfois dans de véritables paysages lunaires.
Au retour du Bénin par le Burkina, à la frontière de Sikasso on passera une nuit au bord des petites chutes Farako très plaisante pour la baignade.
Retour sur Bamako, en prenant la direction de Kayes (qui se prononce comme si l’on avait très froid).
Petite histoire : c’est dans le fort de Médine à 12 kms de Kayes que la Banque de France avait entreposé une partie de ses stocks d’or de 1940 à 1945. Dans des caisses avec l’inscription, attention explosif, le précieux métal fut acheminé par bateau jusqu’à Dakar puis chargé sur le train jusqu’à Kayes. Après la guerre le tout fut rapatrié sans problème.
Pour ne pas rentrer par le même chemin, on choisira de passer par le Sénégal pour retrouver la Mauritanie à la frontière du Barrage de Diama vers St- Louis.

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